La stigmatisation des étrangers est un vieux sport de combat médiéval.
Dans le credo du guide du parfait petit xénophobe, ils seront désignés tantôt comme sans papiers, tantôt comme immigrés, et toujours comme fraudeurs, voleurs ou délinquants.
La couleur de peau ou la religion suffisent à eux seuls à justifier tous les raccourcis ou propos simplistes. Ce qui n’est pas « moi » est forcément étranger et quelque peu suspect.
C’est l’armée du crime contre la France.
Nous ne bouderons donc pas notre plaisir à reprendre le chemin du Musée national de l’histoire de l’immigration**. Celui-ci vient de se refaire une beauté. C’est réussi, d’autant que ce lieu chargé d’histoire mérite plus qu’un simple détour. Œuvres d’art et témoignages divers s’entremêlent pour nous rappeler que notre histoire s’est forgée une âme à force de mélanges.
Nous attendrons encore un peu avant de célébrer le transfert des cendres de Missak et Mélinée Manouchian*** au Panthéon. La main-d’œuvre immigrée entre enfin pleinement dans le roman national. Par ses apports positifs, l’immigration constitue sans conteste une composante indissociable de la construction de notre pays.
D’autres lieux, d’autres œuvres et d’autres rendez-vous continuent de nous le rappeler. Ils méritent de s’y attarder quelques instants afin que notre vigilance jamais ne s’estompe.
Un très bel été à toutes et tous, ici, là-bas ou ailleurs.
Olivier CADIC
Directeur juridique
* Titre inspiré du poème de Jacques Prévert que nous reproduisons ci-contre.
** Palais de la Porte Dorée, 293 av. Daumesnil, 75012 Paris.
*** Nous vous invitons à profiter de la pause estivale pour vous plonger dans le roman de Didier DAENINCKX, Missak, éditions Perrin, août 2009.
La stigmatisation des étrangers est un vieux sport de combat médiéval.
Dans le credo du guide du parfait petit xénophobe, ils seront désignés tantôt comme sans papiers, tantôt comme immigrés, et toujours comme fraudeurs, voleurs ou délinquants.
La couleur de peau ou la religion suffisent à eux seuls à justifier tous les raccourcis ou propos simplistes. Ce qui n’est pas « moi » est forcément étranger et quelque peu suspect.
C’est l’armée du crime contre la France.
Nous ne bouderons donc pas notre plaisir à reprendre le chemin du Musée national de l’histoire de l’immigration**. Celui-ci vient de se refaire une beauté. C’est réussi, d’autant que ce lieu chargé d’histoire mérite plus qu’un simple détour. Œuvres d’art et témoignages divers s’entremêlent pour nous rappeler que notre histoire s’est forgée une âme à force de mélanges.
Nous attendrons encore un peu avant de célébrer le transfert des cendres de Missak et Mélinée Manouchian*** au Panthéon. La main-d’œuvre immigrée entre enfin pleinement dans le roman national. Par ses apports positifs, l’immigration constitue sans conteste une composante indissociable de la construction de notre pays.
D’autres lieux, d’autres œuvres et d’autres rendez-vous continuent de nous le rappeler. Ils méritent de s’y attarder quelques instants afin que notre vigilance jamais ne s’estompe.
Un très bel été à toutes et tous, ici, là-bas ou ailleurs.
Olivier CADIC
Directeur juridique
* Titre inspiré du poème de Jacques Prévert que nous reproduisons ci-contre.
** Palais de la Porte Dorée, 293 av. Daumesnil, 75012 Paris.
*** Nous vous invitons à profiter de la pause estivale pour vous plonger dans le roman de Didier DAENINCKX, Missak, éditions Perrin, août 2009.
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