D’un point de vue légal, nous ne sommes pas bien avancés au sujet des inspections en matière de santé, sécurité et des conditions de travail : la loi est relativement succincte. Les principes suivants sont énoncés :
Alors, comment s’y prendre ?
Se fonder sur l’accord de fonctionnement du CSE & ses commissions
Le Code du travail vise exclusivement le CSE quand il évoque les inspections. Il est pourtant possible par accord collectif d’entreprise, de transférer la réalisation des inspections à la commission santé, sécurité et conditions de travail (CSSCT), quand elle existe.
Pour s’organiser efficacement, il est indispensable que l’accord soit le plus précis possible en encadrant :
Par ailleurs, lorsque la tenue des inspections a été transférée à la CSSCT, la communication entre celle-ci et le CSE doit être optimale ! Nous vous encourageons à maximiser les moyens existants ou à en imaginer de nouveaux :
Utiliser les outils à sa disposition
Que les inspections soient réalisées par le CSE ou la CSSCT, rappelons qu’il s’agit de représentants élus au CSE, titulaires ou suppléants. À ce titre, les représentants du personnel disposent de plusieurs outils :
S’appuyer sur les éléments de contexte de l’entreprise
Le CSE procède, à intervalles réguliers, à des inspections en matière de santé, de sécurité et des conditions de travail. Ce postulat nous invite à nous interroger sur ce que nous comprenons de la définition de ces thématiques.
Et pour cause : les attributions en matière de santé et de sécurité sont larges, et ne doivent pas être restreintes à la santé et la sécurité physique des personnes, comme cela est souvent le cas
Solliciter l’aide d’experts
Le CSE peut s’entourer de tierces personnes pour alimenter ses travaux. Plus particulièrement en matière d’inspections, nous vous encourageons à prendre attache auprès de la médecine du travail, de l’inspection du travail, des responsables en santé et sécurité dans l’organigramme de l’entreprise.
Pour clôturer ces lignes, nous finirons sur le rappel du droit à la formation en santé, sécurité et conditions de travail adressée à l’ensemble des élus titulaires et suppléants du CSE, qui indéniablement, ne pourra que renforcer l’efficacité des inspections !
Anissa CHAGHAL / Juriste – Paris IDF
D’un point de vue légal, nous ne sommes pas bien avancés au sujet des inspections en matière de santé, sécurité et des conditions de travail : la loi est relativement succincte. Les principes suivants sont énoncés :
Alors, comment s’y prendre ?
Se fonder sur l’accord de fonctionnement du CSE & ses commissions
Le Code du travail vise exclusivement le CSE quand il évoque les inspections. Il est pourtant possible par accord collectif d’entreprise, de transférer la réalisation des inspections à la commission santé, sécurité et conditions de travail (CSSCT), quand elle existe.
Pour s’organiser efficacement, il est indispensable que l’accord soit le plus précis possible en encadrant :
Par ailleurs, lorsque la tenue des inspections a été transférée à la CSSCT, la communication entre celle-ci et le CSE doit être optimale ! Nous vous encourageons à maximiser les moyens existants ou à en imaginer de nouveaux :
Utiliser les outils à sa disposition
Que les inspections soient réalisées par le CSE ou la CSSCT, rappelons qu’il s’agit de représentants élus au CSE, titulaires ou suppléants. À ce titre, les représentants du personnel disposent de plusieurs outils :
S’appuyer sur les éléments de contexte de l’entreprise
Le CSE procède, à intervalles réguliers, à des inspections en matière de santé, de sécurité et des conditions de travail. Ce postulat nous invite à nous interroger sur ce que nous comprenons de la définition de ces thématiques.
Et pour cause : les attributions en matière de santé et de sécurité sont larges, et ne doivent pas être restreintes à la santé et la sécurité physique des personnes, comme cela est souvent le cas
Solliciter l’aide d’experts
Le CSE peut s’entourer de tierces personnes pour alimenter ses travaux. Plus particulièrement en matière d’inspections, nous vous encourageons à prendre attache auprès de la médecine du travail, de l’inspection du travail, des responsables en santé et sécurité dans l’organigramme de l’entreprise.
Pour clôturer ces lignes, nous finirons sur le rappel du droit à la formation en santé, sécurité et conditions de travail adressée à l’ensemble des élus titulaires et suppléants du CSE, qui indéniablement, ne pourra que renforcer l’efficacité des inspections !
Anissa CHAGHAL / Juriste – Paris IDF
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