En réponse aux propos de la Ministre Marlène Schiappa qui demandait de cesser les activités de prostitution durant cette période, la fédération Parapluie Rouge regroupant les principales associations de défense des travailleurs et des travailleuses du sexe a écrit au Président de la République afin de demander la mise en œuvre d’un fonds d’urgence.
A l’issue de ce second confinement et malgré l’alerte lancée par les associations rejointes par certains députés demandant des aides plus que jamais nécessaires, le gouvernement fait fi de ces demandes, laissant peu de réponses pour ces travailleurs et travailleuses.
Bien évidemment, dans les rangs de l’exécutif la voix d’une « situation complexe » se fait entendre. Pirouette facile pour une situation juridique ubuesque visant à pénaliser le client et le salariat sans toutefois apporter aux travailleurs et aux travailleuses de réel cadre légal pour les différents métiers que cela recouvre.
Rares sont donc les activités qui peuvent, et sont, déclarées laissant nombre de ces travailleurs et travailleuses sans les aides qui ont pu être apportées à certaines populations de travailleurs autonomes.
Faute de réponse apportée de la part du gouvernement et en dépit de leur santé, de nombreux travailleurs et travailleuses du sexe ont été contraint(e)s de reprendre leur travail sans toutefois y être autorisés par le protocole sanitaire national. Là encore, un statut quo qui laisse - malgré eux - ces travailleurs et travailleuses de l’économie informelle sans réponse.
Maxence DEFRANCE, Juriste - Atlantes Paris/Ile-de-France
En réponse aux propos de la Ministre Marlène Schiappa qui demandait de cesser les activités de prostitution durant cette période, la fédération Parapluie Rouge regroupant les principales associations de défense des travailleurs et des travailleuses du sexe a écrit au Président de la République afin de demander la mise en œuvre d’un fonds d’urgence.
A l’issue de ce second confinement et malgré l’alerte lancée par les associations rejointes par certains députés demandant des aides plus que jamais nécessaires, le gouvernement fait fi de ces demandes, laissant peu de réponses pour ces travailleurs et travailleuses.
Bien évidemment, dans les rangs de l’exécutif la voix d’une « situation complexe » se fait entendre. Pirouette facile pour une situation juridique ubuesque visant à pénaliser le client et le salariat sans toutefois apporter aux travailleurs et aux travailleuses de réel cadre légal pour les différents métiers que cela recouvre.
Rares sont donc les activités qui peuvent, et sont, déclarées laissant nombre de ces travailleurs et travailleuses sans les aides qui ont pu être apportées à certaines populations de travailleurs autonomes.
Faute de réponse apportée de la part du gouvernement et en dépit de leur santé, de nombreux travailleurs et travailleuses du sexe ont été contraint(e)s de reprendre leur travail sans toutefois y être autorisés par le protocole sanitaire national. Là encore, un statut quo qui laisse - malgré eux - ces travailleurs et travailleuses de l’économie informelle sans réponse.
Maxence DEFRANCE, Juriste - Atlantes Paris/Ile-de-France
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