Le champ de la négociation collective s’est particulièrement accru au fil des modifications législatives passées. La loi du 17 août 2015 accélérait ce processus en structurant les négociations récurrentes en trois temps. En 2016, le législateur décidait de faire de l’entreprise le lieu incontournable et privilégié de la négociation collective. Les dernières ordonnances le confortent.
Ces nouveautés bouleversent les habitudes et invitent à s’organiser autrement. Cela suppose de cultiver quelques bonnes pratiques en la matière et d’anticiper les phases de négociation.
La Base de données économiques et sociales devait notamment permettre aux délégués syndicaux d’accéder à des éléments les conduisant à disposer d’une connaissance plus fine de l’entreprise. Nous imaginons ce qu’il en sera.
Or, aucune négociation ne peut se faire sans données concrètes, tant qualitatives que quantitatives.
Pour exemple, lorsque la négociation portera sur les heures supplémentaires, il conviendra de connaître pour les années passées et à venir :
Lorsqu’il s’agira de réviser un accord ou de renégocier celui-ci compte tenu d’une échéance proche, la transmission par la direction d’un bilan d’application du dispositif en question s’imposera. Il sera utilement complété par des données prospectives. C’est notamment ce que prévoit le Code du travail pour la renégociation des accords de GPEC.
Afin d’éviter d’être pris de court, cela suppose d’avoir une maîtrise du temps.
En la matière, il convient :
Les négociations obligatoires portent sur :
Aucun sujet ne doit cependant faire l’objet de tabous.
Il vous appartient, en effet :
Négocier, c’est engager l’ensemble de la collectivité des salariés.
Cela suppose d’organiser un contact permanent :
Ainsi, vous gagnerez en crédibilité vis-à-vis de la direction. Vous augmenterez votre capacité à peser dans les débats. Vous disposerez d’une meilleure écoute lorsqu’il faudra mobiliser les salariés.
Cela suppose par ailleurs que les employeurs changent de « logiciel » pour créer les conditions instaurant un climat de confiance, un dialogue de qualité et des relations équilibrées.
Ce que la vie nous apprend, c’est que « pour que l’autre change, je dois, moi aussi, changer ».
Olivier CADIC, Directeur département Conseil
Le champ de la négociation collective s’est particulièrement accru au fil des modifications législatives passées. La loi du 17 août 2015 accélérait ce processus en structurant les négociations récurrentes en trois temps. En 2016, le législateur décidait de faire de l’entreprise le lieu incontournable et privilégié de la négociation collective. Les dernières ordonnances le confortent.
Ces nouveautés bouleversent les habitudes et invitent à s’organiser autrement. Cela suppose de cultiver quelques bonnes pratiques en la matière et d’anticiper les phases de négociation.
La Base de données économiques et sociales devait notamment permettre aux délégués syndicaux d’accéder à des éléments les conduisant à disposer d’une connaissance plus fine de l’entreprise. Nous imaginons ce qu’il en sera.
Or, aucune négociation ne peut se faire sans données concrètes, tant qualitatives que quantitatives.
Pour exemple, lorsque la négociation portera sur les heures supplémentaires, il conviendra de connaître pour les années passées et à venir :
Lorsqu’il s’agira de réviser un accord ou de renégocier celui-ci compte tenu d’une échéance proche, la transmission par la direction d’un bilan d’application du dispositif en question s’imposera. Il sera utilement complété par des données prospectives. C’est notamment ce que prévoit le Code du travail pour la renégociation des accords de GPEC.
Afin d’éviter d’être pris de court, cela suppose d’avoir une maîtrise du temps.
En la matière, il convient :
Les négociations obligatoires portent sur :
Aucun sujet ne doit cependant faire l’objet de tabous.
Il vous appartient, en effet :
Négocier, c’est engager l’ensemble de la collectivité des salariés.
Cela suppose d’organiser un contact permanent :
Ainsi, vous gagnerez en crédibilité vis-à-vis de la direction. Vous augmenterez votre capacité à peser dans les débats. Vous disposerez d’une meilleure écoute lorsqu’il faudra mobiliser les salariés.
Cela suppose par ailleurs que les employeurs changent de « logiciel » pour créer les conditions instaurant un climat de confiance, un dialogue de qualité et des relations équilibrées.
Ce que la vie nous apprend, c’est que « pour que l’autre change, je dois, moi aussi, changer ».
Olivier CADIC, Directeur département Conseil
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