Chaque jour apporte son lot d’annonces de nouvelles restructurations lourdes de conséquences sur les emplois, les conditions de rémunération et de travail.
Nous n’avons eu de cesse, depuis le début de la crise sanitaire, de vous alerter sur le fait de ne pas se laisser enfermer par la direction dans une logique d’urgence.
Le mot d’ordre est, plus que jamais, d’actualité au regard des faits observés depuis juillet. Les directions sont pressées ; elles pressent les élus pour signer des accords APC en 10 jours, pour réduire les délais d’information-consultation sur un licenciement économique à 15 jours ou 3 semaines, pour réduire le temps de la négociation du PSE y compris en plein juillet-août aux motifs d’une évidence : l’urgence de la situation économique et financière de l’entreprise.
Toutefois force est de constater que le coronavirus n’a été, sauf exception, qu’un facteur accélérateur et amplifiant d’une situation jugée dégradée antérieurement et justifiant une restructuration…
Il est bien évidemment fondamental dans la période qui s’ouvre de sauver des emplois et d’offrir aux salariés qui vont peut-être devoir quitter l’entreprise comme à ceux qui restent des garanties.
Et pour mener cette mission, il faut du temps : celui de la procédure, des informations, de la négociation.
Résister, c’est exister plus que jamais !
Evelyn BLEDNIAK, Avocat associée
Chaque jour apporte son lot d’annonces de nouvelles restructurations lourdes de conséquences sur les emplois, les conditions de rémunération et de travail.
Nous n’avons eu de cesse, depuis le début de la crise sanitaire, de vous alerter sur le fait de ne pas se laisser enfermer par la direction dans une logique d’urgence.
Le mot d’ordre est, plus que jamais, d’actualité au regard des faits observés depuis juillet. Les directions sont pressées ; elles pressent les élus pour signer des accords APC en 10 jours, pour réduire les délais d’information-consultation sur un licenciement économique à 15 jours ou 3 semaines, pour réduire le temps de la négociation du PSE y compris en plein juillet-août aux motifs d’une évidence : l’urgence de la situation économique et financière de l’entreprise.
Toutefois force est de constater que le coronavirus n’a été, sauf exception, qu’un facteur accélérateur et amplifiant d’une situation jugée dégradée antérieurement et justifiant une restructuration…
Il est bien évidemment fondamental dans la période qui s’ouvre de sauver des emplois et d’offrir aux salariés qui vont peut-être devoir quitter l’entreprise comme à ceux qui restent des garanties.
Et pour mener cette mission, il faut du temps : celui de la procédure, des informations, de la négociation.
Résister, c’est exister plus que jamais !
Evelyn BLEDNIAK, Avocat associée
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