Qui ne connaît pas des Directions d’Entreprise qui prétendent mener des information/consultation en toute loyauté et transparence en se retranchant derrière le nombre de réunions du CE ?
N’y voyez-vous pas quelques similitudes avec les pratiques gouvernementales actuelles ?
Il y aurait eu concertation (le terme est de mode et n’est pas celui des négociations) sur les ordonnances MACRON…
Il y aurait concertation sur l’avenir de la SNCF…
La réforme du Droit du Travail viserait l’efficacité !
L’ouverture à la concurrence du réseau ferroviaire viserait l’efficacité !
Le statut des cheminots serait à l’origine des difficultés de la SNCF.
Le débat n’est pas aujourd’hui celui du statut qui a déjà fait l’objet d’une profonde rénovation en 2016 mais celui de la pérennité du service public ferroviaire, des investissements nécessaires qui, NON, ne seront pas pris en charge ni par le privé (faute de rentabilité), ni par les régions (faute de moyens) mais celui de la responsabilité de l’Etat qui en dépit d’une directive européenne, n’a pas pris en charge la construction de nouvelles lignes TGV dans les années 80 et qui, aujourd’hui, n’assume toujours pas le poids des investissements et de la dette constituée à plus de 50 % des intérêts payés… aux banques.
Il est tellement plus facile de dire que c’est la faute des salariés… ou quand l’humain s’oppose à l’efficacité.
Non, pas l’efficacité en matière de sécurité, de protection d’environnement, ou de service aux usagers mais une efficacité économique et financière. C’est si clair !
La réforme de la Justice ou comment passer d’une Justice d’hommes et de femmes à celle des algorithmes participe de la même logique (fermeture de Tribunaux, numérisation/digitilisation des demandes/procédures sans Juge…).
Il est tellement plus aisé d’avoir une communication simplificatrice, manichéenne et donc manipulatrice et source de désinformation.
Le dernier exemple en la matière : l’assurance chômage et le droit à indemnisation des démissionnaires !
Et nous pourrions parler du projet de loi sur « la liberté de choisir son avenir professionnel », titre ô combien évocateur, du projet de loi sur le droit à l’asile et de tant d’autres projets construits et rendus publics selon les mêmes principes… tout converge…
Personnellement nous soutenons le service public et nous refusons d’être demain les otages d’entreprises privées.
Personnellement nous soutenons les cheminots !
Evelyn BLEDNIAK / Diego PARVEX
Avocats Associés
Qui ne connaît pas des Directions d’Entreprise qui prétendent mener des information/consultation en toute loyauté et transparence en se retranchant derrière le nombre de réunions du CE ?
N’y voyez-vous pas quelques similitudes avec les pratiques gouvernementales actuelles ?
Il y aurait eu concertation (le terme est de mode et n’est pas celui des négociations) sur les ordonnances MACRON…
Il y aurait concertation sur l’avenir de la SNCF…
La réforme du Droit du Travail viserait l’efficacité !
L’ouverture à la concurrence du réseau ferroviaire viserait l’efficacité !
Le statut des cheminots serait à l’origine des difficultés de la SNCF.
Le débat n’est pas aujourd’hui celui du statut qui a déjà fait l’objet d’une profonde rénovation en 2016 mais celui de la pérennité du service public ferroviaire, des investissements nécessaires qui, NON, ne seront pas pris en charge ni par le privé (faute de rentabilité), ni par les régions (faute de moyens) mais celui de la responsabilité de l’Etat qui en dépit d’une directive européenne, n’a pas pris en charge la construction de nouvelles lignes TGV dans les années 80 et qui, aujourd’hui, n’assume toujours pas le poids des investissements et de la dette constituée à plus de 50 % des intérêts payés… aux banques.
Il est tellement plus facile de dire que c’est la faute des salariés… ou quand l’humain s’oppose à l’efficacité.
Non, pas l’efficacité en matière de sécurité, de protection d’environnement, ou de service aux usagers mais une efficacité économique et financière. C’est si clair !
La réforme de la Justice ou comment passer d’une Justice d’hommes et de femmes à celle des algorithmes participe de la même logique (fermeture de Tribunaux, numérisation/digitilisation des demandes/procédures sans Juge…).
Il est tellement plus aisé d’avoir une communication simplificatrice, manichéenne et donc manipulatrice et source de désinformation.
Le dernier exemple en la matière : l’assurance chômage et le droit à indemnisation des démissionnaires !
Et nous pourrions parler du projet de loi sur « la liberté de choisir son avenir professionnel », titre ô combien évocateur, du projet de loi sur le droit à l’asile et de tant d’autres projets construits et rendus publics selon les mêmes principes… tout converge…
Personnellement nous soutenons le service public et nous refusons d’être demain les otages d’entreprises privées.
Personnellement nous soutenons les cheminots !
Evelyn BLEDNIAK / Diego PARVEX
Avocats Associés
L’actualité du droit du travail et de ses évolutions… du bout des doigts.
En savoir plus