Les élections n’ont pas été oubliées dans les dernières réformes (lois Macron, Rebsamen et El Khomri). Le législateur a introduit de la contrainte pour les élus et de la souplesse côté direction.
A compter du 1er janvier 2017 et en application de la loi du 17 août 2015, les listes de candidats aux élections des DP et du CE, titulaires et suppléants, devront :
on notera que ces prescriptions ne concernent que les listes comportant plusieurs candidats et que le protocole d’accord préélectoral doit mentionner la proportion de femmes et d’hommes de chaque collège.
Le juge d’instance qui constatera le non-respect de ces règles devra :
Plusieurs questions, sans réponse, concernant l’impact d’une telle annulation de l’élection d’un candidat se posent :
Auparavant, le vote électronique était conditionné à la conclusion d’un accord collectif. Dorénavant, en application de la loi Travail du 8 août 2016 et du décret du 5 décembre 2016, un employeur peut décider seul d’organiser un vote électronique, même en l’absence d’accord, en particulier suite à l’échec des négociations sur le sujet.
L’employeur devra alors établir un cahier des charges respectant les prescriptions fixées par le Code du travail et le tenir à disposition des salariés, éventuellement via l’intranet de l’entreprise.
par Julien PELTAIS, Juriste
Les élections n’ont pas été oubliées dans les dernières réformes (lois Macron, Rebsamen et El Khomri). Le législateur a introduit de la contrainte pour les élus et de la souplesse côté direction.
A compter du 1er janvier 2017 et en application de la loi du 17 août 2015, les listes de candidats aux élections des DP et du CE, titulaires et suppléants, devront :
on notera que ces prescriptions ne concernent que les listes comportant plusieurs candidats et que le protocole d’accord préélectoral doit mentionner la proportion de femmes et d’hommes de chaque collège.
Le juge d’instance qui constatera le non-respect de ces règles devra :
Plusieurs questions, sans réponse, concernant l’impact d’une telle annulation de l’élection d’un candidat se posent :
Auparavant, le vote électronique était conditionné à la conclusion d’un accord collectif. Dorénavant, en application de la loi Travail du 8 août 2016 et du décret du 5 décembre 2016, un employeur peut décider seul d’organiser un vote électronique, même en l’absence d’accord, en particulier suite à l’échec des négociations sur le sujet.
L’employeur devra alors établir un cahier des charges respectant les prescriptions fixées par le Code du travail et le tenir à disposition des salariés, éventuellement via l’intranet de l’entreprise.
par Julien PELTAIS, Juriste
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