En 1982, Jean Auroux œuvrait pour transformer de manière profonde et durable les parties du Code du travail dédiées aux instances représentatives du personnel, à la négociation collective et à la liberté d’expression des salariés dans l’entreprise.
Diverses réformes auront par la suite pour effet d’en réduire la portée. Les ordonnances de 2017 constituent immanquablement l’acmé d’un processus de détricotage initié de longue date.
Les nombreux rapports relatifs à l’impact de ces dernières sur les relations sociales, dont le dernier réalisé par France Stratégie fin 2021, dressent un bilan en demi-teinte voire négatif. « Si elles visaient à améliorer le dialogue social, elles ont raté leur objectif » affirmait récemment Pierre Ferracci1.
Là où les délégués du personnel assuraient une relation de terrain particulièrement utile et appréciée, le gouvernement leur aura préféré des représentants de proximité sans moyens. Le roi est nu !
Là où les CHSCT réalisaient un travail considérable pour faire en sorte que le bien-être au travail ne soit pas un vain mot, ils auront été sacrifiés au nom de la doxa libérale et financière dominante. Le roi est mort.
La centralisation prédomine et conduit inéluctablement à une déconnexion du terrain de bon nombre de représentants du personnel.
S’emparant de cette formule de Nietzsche, Jean Auroux aime à rappeler que « Ce n’est pas le doute qui rend fou, c’est la certitude ».
Le gouvernement avait la certitude que les CHSCT et les DP ne servaient à rien et coûtaient chers. Espérons que la lecture de ces premiers rapports et bilans fera douter plus d’un(e) candidat (e) à l’élection présidentielle pour qu’une nouvelle réforme redonne du sens au dialogue social.
N’oublions pas que 2022 c’est aussi le temps des premiers renouvellements de CSE.
Modestement, le Cabinet Atlantes, entend porter la voix de celles et ceux qui à ce jour doutent et s’interrogent sur le sens de leur engagement. Nous ne lâcherons rien !
Olivier CADIC
Directeur des activités juridiques et de conseil
En 1982, Jean Auroux œuvrait pour transformer de manière profonde et durable les parties du Code du travail dédiées aux instances représentatives du personnel, à la négociation collective et à la liberté d’expression des salariés dans l’entreprise.
Diverses réformes auront par la suite pour effet d’en réduire la portée. Les ordonnances de 2017 constituent immanquablement l’acmé d’un processus de détricotage initié de longue date.
Les nombreux rapports relatifs à l’impact de ces dernières sur les relations sociales, dont le dernier réalisé par France Stratégie fin 2021, dressent un bilan en demi-teinte voire négatif. « Si elles visaient à améliorer le dialogue social, elles ont raté leur objectif » affirmait récemment Pierre Ferracci1.
Là où les délégués du personnel assuraient une relation de terrain particulièrement utile et appréciée, le gouvernement leur aura préféré des représentants de proximité sans moyens. Le roi est nu !
Là où les CHSCT réalisaient un travail considérable pour faire en sorte que le bien-être au travail ne soit pas un vain mot, ils auront été sacrifiés au nom de la doxa libérale et financière dominante. Le roi est mort.
La centralisation prédomine et conduit inéluctablement à une déconnexion du terrain de bon nombre de représentants du personnel.
S’emparant de cette formule de Nietzsche, Jean Auroux aime à rappeler que « Ce n’est pas le doute qui rend fou, c’est la certitude ».
Le gouvernement avait la certitude que les CHSCT et les DP ne servaient à rien et coûtaient chers. Espérons que la lecture de ces premiers rapports et bilans fera douter plus d’un(e) candidat (e) à l’élection présidentielle pour qu’une nouvelle réforme redonne du sens au dialogue social.
N’oublions pas que 2022 c’est aussi le temps des premiers renouvellements de CSE.
Modestement, le Cabinet Atlantes, entend porter la voix de celles et ceux qui à ce jour doutent et s’interrogent sur le sens de leur engagement. Nous ne lâcherons rien !
Olivier CADIC
Directeur des activités juridiques et de conseil
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