Le 15 février dernier, 5 parlementaires1, publiaient un rapport comprenant « 14 mesures pour simplifier la vie de nos entreprises et rendre des heures aux Français »
Considérer que la présence de représentants du personnel dans les entreprises de 50 à 250 salariés doit être mise sur le même plan que le « fardeau administratif dont souffrent les entreprises », résulte d’un raisonnement irrationnel et infondé qui ne prend pas en compte la vigueur du dialogue social dans les PME PMI. C’est à tout le moins présenter une vision hors sol et caricaturale de la démocratie sociale.
Réduire à nouveau la présence des représentants du personnel résulte d’une volonté d’invisibilisation manifeste et assumée :
Les CSE et les salariés, ne doivent pas devenir les victimes collatérales de l’exaspération des employeurs liée à l’excès de normes produites par la puissance Publique, sauf à désigner ceux-ci comme les éternels boucs émissaires de tous les maux de l’entreprise et militer pour la disparition définitive des CSE.
Supprimer les CSE c’est renoncer à dialoguer et ne plus permettre aux salariés de comprendre et d’adhérer au projet de l’entreprise. Ce grand bond en arrière donnera toute sa force à la formule utilisée par Jean Auroux il y a plus de 40 ans évoquant l’entreprise comme le lieu du bruit des machines et du silence des hommes.
À vouloir tuer la démocratie sociale, viendra le temps où c’est la démocratie qui se retrouvera en danger.
Or, on ne joue pas aux apprentis sorciers avec les fondements de celle-ci pour répondre à des aspirations purement électoralistes.
Un projet de loi sera présenté en mars au Parlement pour une adoption définitive avant l’été. Nous vous invitons à suivre les différentes étapes de construction de ce texte et ne pas hésiter à saisir votre député (e) en vous rendant à sa permanence ou directement par mail
https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/vos-deputes.
Nous prendrons le soin de consacrer nos prochains numéros au suivi de ce projet.
Olivier CADIC
Directeur Juridique
Alexis Izard Député Renaissance de l’Essonne Alexis.izard@assemblee-nationale.fr
Philippe Bolo Député Modem du Maine-et-Loire Philippe.bolo@assemblee-nationale.fr
Anne-Cécile Violland Députée Horizons de Haute-Savoie Anne-cecile.violland@assemblee-nationale.fr
Nadège Havet Sénatrice RDPI du Finistère n.havet@senat.fr
Le 15 février dernier, 5 parlementaires1, publiaient un rapport comprenant « 14 mesures pour simplifier la vie de nos entreprises et rendre des heures aux Français »
Considérer que la présence de représentants du personnel dans les entreprises de 50 à 250 salariés doit être mise sur le même plan que le « fardeau administratif dont souffrent les entreprises », résulte d’un raisonnement irrationnel et infondé qui ne prend pas en compte la vigueur du dialogue social dans les PME PMI. C’est à tout le moins présenter une vision hors sol et caricaturale de la démocratie sociale.
Réduire à nouveau la présence des représentants du personnel résulte d’une volonté d’invisibilisation manifeste et assumée :
Les CSE et les salariés, ne doivent pas devenir les victimes collatérales de l’exaspération des employeurs liée à l’excès de normes produites par la puissance Publique, sauf à désigner ceux-ci comme les éternels boucs émissaires de tous les maux de l’entreprise et militer pour la disparition définitive des CSE.
Supprimer les CSE c’est renoncer à dialoguer et ne plus permettre aux salariés de comprendre et d’adhérer au projet de l’entreprise. Ce grand bond en arrière donnera toute sa force à la formule utilisée par Jean Auroux il y a plus de 40 ans évoquant l’entreprise comme le lieu du bruit des machines et du silence des hommes.
À vouloir tuer la démocratie sociale, viendra le temps où c’est la démocratie qui se retrouvera en danger.
Or, on ne joue pas aux apprentis sorciers avec les fondements de celle-ci pour répondre à des aspirations purement électoralistes.
Un projet de loi sera présenté en mars au Parlement pour une adoption définitive avant l’été. Nous vous invitons à suivre les différentes étapes de construction de ce texte et ne pas hésiter à saisir votre député (e) en vous rendant à sa permanence ou directement par mail
https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/vos-deputes.
Nous prendrons le soin de consacrer nos prochains numéros au suivi de ce projet.
Olivier CADIC
Directeur Juridique
Alexis Izard Député Renaissance de l’Essonne Alexis.izard@assemblee-nationale.fr
Philippe Bolo Député Modem du Maine-et-Loire Philippe.bolo@assemblee-nationale.fr
Anne-Cécile Violland Députée Horizons de Haute-Savoie Anne-cecile.violland@assemblee-nationale.fr
Nadège Havet Sénatrice RDPI du Finistère n.havet@senat.fr
L’actualité du droit du travail et de ses évolutions… du bout des doigts.
En savoir plus