Créée en grande partie en réponse au mouvement des gilets jaunes qui aura marqué l’année 2019, la prime exceptionnelle pour le pouvoir d’achat pourra être reconduite dans les entreprises françaises cette année.
Cette prime exceptionnelle pour l’année 2020 reprend plusieurs critères similaires à ceux établis lors de sa création l’année passée, notamment concernant les plafonds de rémunération et de versement :
Le dispositif n’est toutefois pas reconduit à l’identique et le versement de cette prime « Macron » deuxième génération est accompagné de nouvelles conditions, la principale étant la mise en œuvre d’un accord d’intéressement.
Autre changement notable, les entreprises ont la possibilité de verser la prime entre le 28 décembre 2019 et le 30 juin 2020. Il reste donc plusieurs mois pour interpeller les directions et engager le dialogue sur le sujet.
Une incertitude subsiste désormais pour l’avenir : le caractère pérenne ou non de cette mesure.
Doit-on s’attendre à ce qu’elle soit reconduite dans les années à venir ? La désignation de prime « exceptionnelle » nous conduit davantage à penser que la mise en œuvre de ce dispositif était justifiée par un contexte économique et social extrêmement sensible. La nouvelle condition de versement liée à l’accord d’intéressement semble d’ailleurs faire état d’une volonté de renvoyer vers les outils « classiques » pour négocier dans les entreprises en faveur du pouvoir d’achat (négociation obligatoire, épargne salariale, etc.)
Il est également important de rappeler, comme le mentionne très clairement l’article 7 de la loi de financement de la sécurité sociale pour 2020, que le versement de la prime exceptionnelle ne doit pas se substituer à d’autres augmentations de rémunération qui seraient prévues par accord, contrat ou usage. Malgré cet avertissement, on pourrait toutefois légitimement craindre que le versement d’une prime exceptionnelle puisse ralentir l’effort des entreprises sur les sommes allouées aux augmentations de salaires pour les salariés si ce dispositif devait être reconduit.
En complément, sur notre site, l’actualité du 7 février 2020 : « Une instruction ministérielle apporte des précisions sur la prime Macron ».
Créée en grande partie en réponse au mouvement des gilets jaunes qui aura marqué l’année 2019, la prime exceptionnelle pour le pouvoir d’achat pourra être reconduite dans les entreprises françaises cette année.
Cette prime exceptionnelle pour l’année 2020 reprend plusieurs critères similaires à ceux établis lors de sa création l’année passée, notamment concernant les plafonds de rémunération et de versement :
Le dispositif n’est toutefois pas reconduit à l’identique et le versement de cette prime « Macron » deuxième génération est accompagné de nouvelles conditions, la principale étant la mise en œuvre d’un accord d’intéressement.
Autre changement notable, les entreprises ont la possibilité de verser la prime entre le 28 décembre 2019 et le 30 juin 2020. Il reste donc plusieurs mois pour interpeller les directions et engager le dialogue sur le sujet.
Une incertitude subsiste désormais pour l’avenir : le caractère pérenne ou non de cette mesure.
Doit-on s’attendre à ce qu’elle soit reconduite dans les années à venir ? La désignation de prime « exceptionnelle » nous conduit davantage à penser que la mise en œuvre de ce dispositif était justifiée par un contexte économique et social extrêmement sensible. La nouvelle condition de versement liée à l’accord d’intéressement semble d’ailleurs faire état d’une volonté de renvoyer vers les outils « classiques » pour négocier dans les entreprises en faveur du pouvoir d’achat (négociation obligatoire, épargne salariale, etc.)
Il est également important de rappeler, comme le mentionne très clairement l’article 7 de la loi de financement de la sécurité sociale pour 2020, que le versement de la prime exceptionnelle ne doit pas se substituer à d’autres augmentations de rémunération qui seraient prévues par accord, contrat ou usage. Malgré cet avertissement, on pourrait toutefois légitimement craindre que le versement d’une prime exceptionnelle puisse ralentir l’effort des entreprises sur les sommes allouées aux augmentations de salaires pour les salariés si ce dispositif devait être reconduit.
En complément, sur notre site, l’actualité du 7 février 2020 : « Une instruction ministérielle apporte des précisions sur la prime Macron ».
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